À PROPOS

LES DÉBUTS DE DAIKU NO KI

Je m’appelle Angèle, j’ai créé Daiku No Ki il y a 3 ans à la suite de mes études en ébénisterie.

Ces durant ces études que j’ai commencé à récupérer et travailler des petites chutes de bois , pour m’entraîner au travail de mes outils et valoriser ces rebuts laissés pour compte dans l’atelier. Très vite, j’ai adoré travailler sur de petites pièces qui demandaient précision, minutie, nécessitent peu de matière et qui me permettaient une grande liberté structurelle ou créative.

Fin 2021 j’ai donc commencé mon projet d’atelier de production itinérant, un établi dans un van aménagé, afin de cultiver cette liberté et d’explorer de nouveaux espaces, géographiques et créatifs. Cette mobilité me permet d’aller au contact d’artisans, de producteurs, de lieux et de modes de vie alternatifs, ainsi, créer des rencontres riches et inspirantes.

Daiku No Ki vient du japonais: “Le bois du menuisier”.

Ce nom est né de mon envie de remettre au premier plan la matière première et de m’inspirer de formes pures.

J’aime penser que la matière a une histoire et qu’elle trouve pleinement sa place dans un objet contemplatif et esthétique comme le bijoux. Utiliser cette matière destituée pour créer des pièces dont l’utilité est purement esthétique, c’est aussi prendre le temps de l’observer, de la comprendre, de me replonger dans cette contemplation au moment de la création pour la laisser s’exprimer.

Je consacre beaucoup de temps à rechercher des chutes ou de pièces à transformer. C’est la matière elle-même qui détermine mon processus de création. Celui-ci évolue toujours pendant la fabrication et le résultat final n’est jamais celui que j’avais imaginé au départ. Le dialogue entre la matière et mon savoir-faire rend ce travail vivant et riche.

L’objet a une âme, une histoire avec un passé, un présent et un futur.